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L’HYPNOSE AU SERVICE DES TRAUMATISMES ET PHOBIES.


Saviez-vous que l’hypnose fait partie des thérapies dites « brèves » ? En effet, on peut en dénombrer quelques-unes telles que l’EMDR* , l’EFT*, le NERTI*, la DTMA*, etc…sans oublier bien entendu, l’hypnose, qui sera la plus connue de tous dans le langage collectif.



Oui, mais vous, que savez-vous précisément de l’hypnose ? L’avez-vous déjà testée ? Peut-être pour aider à l’arrêt du tabac, ou stopper une addiction au sucre ? Pour diminuer une anxiété chronique, ou bien une phobie ? Ou alors, comme beaucoup de gens, cela vous fait peuuur, et il n’est pas envisageable pour vous de vous prêter au jeu.


Et pourtant, ce n’est pas un jeu, mais bien une thérapie reconnue et assez ancienne.


La plus connue des techniques d’hypnose est celle de Milton Erickson, un Américain diplômé de médecine et de psychologie en 1928.

Après de nombreuses recherches dans le domaine de l’hypnose, il créa sa propre méthode qui consiste en l’hypnose dite « conversationnelle » ou encore appelée, « hypnose ericksionienne ».


Très fortement utilisée aujourd’hui par les praticiens en hypnose, celle-ci consiste à induire progressivement une transex hypnotiquev tout en veillant à placer le patient au centre de la thérapie, contrairement à l’hypnose classique qui mettra plutôt le thérapeute au centre de la séance.


L’hypnose conversationnelle consistera donc à plonger le patient dans une relaxation et une détente propice aux suggestions que le thérapeute proposera pour répondre précisément à l’objectif du jour en vue d’une intégration thérapeutique.


Durant cette séance, le patient sera attentif à la voix du thérapeute et restera à tout moment acteur de sa séance. Il pourra même, si le thérapeute le décide, dialoguer et interagir avec le praticien.


C’est pour cette raison que l’hypnose ericksionienne reste un type de thérapie confortable surtout pour toutes ces personnes qui se disent « contrôlantes » ou qui ont des difficultés à « lâcher prise ».


À quoi ça sert l’hypnose ? Et bien à déloger des anciens traumatismes, blocages, croyances limitantes qui s’accumulent dans l’inconscient et qui ne demandent qu’à émerger des tréfonds pour enfin se délester d’une charge émotionnelle associée, lourde de conséquences.


Les rêves nous permettent déjà de nettoyer en partie, tout ce qui s’accumule dans notre inconscient et qui n’a pas été « digéré » à l’instant T, mais ce n’est pas toujours suffisant.

Notre inconscient serait en quelque sorte un endroit de stockage pour tous les évènements plus ou moins douloureux que le cerveau n’a pas pu ou pas su gérer et ce pour diverses raisons.


La première, et la plus fréquente, vous étiez trop jeune, et votre cerveau encore immature a préféré mettre de côté l’évènement douloureux, la scène, ou le traumatisme vécu. La seconde raison, votre cerveau est resté « figé », comme vous lors de cet évènement soudain et douloureux (accident, annonce d’un décès, d’une maladie, témoin d’une scène choquante…).


Et même si le cerveau est une machine de guerre, parfois il beugue, espérant ainsi vous protéger et vous soulager de quelque chose de trop difficile à supporter. Pour certains, ce sera carrément le « black-out », l’amnésie. L’hypnose sera alors un outil de premier rang pour aider ce type de patients qui ne se souviennent pas du choc.



Lorsque le praticien a bien réalisé l’analyse de l’objectif à traiter par une anamnèse détaillée, alors il pourra proposer au patient de se détendre pour accéder à ce que l’on appelle la transe hypnotique.


Cette transe n’est rien de plus qu’une détente approfondie propice aux suggestions thérapeutiques. Pas de transe pas d’hypnose ! En d’autres termes, si le praticien n’est pas suffisamment qualifié pour vous plonger dans cet état de relaxation et détente profonde, la séance n’aura aucun effet. Il en va de même si le patient dort durant sa séance. Le principe est d’activer vos ondes théta, qui sont les ondes situées entre le moment de veille et de sommeil. Un état que nous connaissons naturellement lorsque nous commençons à sortir de notre sommeil. On est là et encore ailleurs…


Alors cet état de transe hypnotique serait tout à fait naturel et je l’expérimente au quotidien ? Oui, il n’est donc pas nécessaire d’avoir peur de cette technique, car elle emprunte les états naturels du cycle du sommeil présent chez tout le monde.


Et l’on expérimente également des transes hypnotiques légères en conscience… C’est le cas lorsque vous lisez un livre inspirant qui vous plonge dans un univers de rêverie, ou lorsque vous conduisez de manière robotique tant vous avez fait ce chemin connu régulièrement, ou quand vous êtes concentré sur une grille de mots croisés, ou encore lorsque vous réalisez votre ménage… et bien vous êtes en transe hypnotique, les yeux ouverts !


Quand vous participerez à une hypnose conversationnelle, le thérapeute vous invitera tout simplement à vous plonger dans une transe hypnotique les yeux fermés, ni plus ni moins.


Grâce à l’hypnose, on peut aller revisiter d’anciens traumatismes et blocages sans que le patient ne soit obligé de se souvenir de quoi que ce soit. On demande juste à son inconscient de faire le travail pour lui. L’inconscient souhaite lui aussi de se soulager et de « déstocker », alors il participe activement à ce nettoyage profond à chaque séance et de manière très rapide. Les résultats positifs sont visibles dès la première séance.


On utilise plusieurs types de protocoles selon la problématique à soulager: la régression en âge, la double dissociation, les leviers de changements… On n’enlève pas le souvenir, mais on active les changements pour que sa perception soit différente et que la charge émotionnelle associée soit diluée, voire inexistante.


Est-ce que tout le monde est « hypnotisables » ? Oui ! C’est le temps de la mise en transe qui varie d’une personne à une autre. La transe sera légère pour certains, plus profonde pour d’autres. Mais comme décrit plus haut, tout le monde expérimente au quotidien des transes hypnotiques, et ce de manière tout à fait naturelle donc, pas d’excuse pour ne pas tenter.


La qualité de la séance d’hypnose tient également en la confiance que le patient a envers son thérapeute. Si le courant ne passe pas, ou bien si le thérapeute n’est pas attentif à rassurer son client, ou bien s’il regarde sa montre sans cesse, en vous montrant qu’il n’a pas toute la journée…et bien cela risque de ne pas être une séance de qualité. Lors d’une séance d’hypnose, le thérapeute se synchronise avec son patient, il entre lui-même en transe avec son patient, et il ne regarde pas sa montre, car il permettra à son patient de profiter de ce moment suspendu comme il se doit.


Maintenant que vous en savez un peu plus, qu’est-ce qui pourrait vous empêcher de tester l’hypnose conversationnelle de Milton Erickson ?


*transe hypnotique : état de conscience modifié qui s’apparente à une relaxation profonde.

*EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)

*EFT (Emotionnal freedom technique ou technique de tapotements sur des zones de méridiens énergétiques)

*DTMA (désensibilisation des traumatismes par mouvements alternatifs)

*NERTI (nettoyage émotionnel rapide des traumatismes inconscients)


À bientôt chez MINDI Coaching.


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