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Photo du rédacteurIngrid

La soupe à la grimace, et si on y ajoutait quelques bons ingrédients pour faire passer la pilule ?

Dernière mise à jour : 17 mars 2023


« Bave de crapaud et ver de terre, araignée noire et feuilles de lierre »… Tels étaient les ingrédients de la poésie de mon petit dernier cette semaine, ou devrais-je dire, de la soupe à la grimace de la sorcière au gros derrière… Marie mémère !


Et bien cela m’a donné le sujet de mon blog de cette semaine. Marie mémère, est une vilaine sorcière, qui jette des sorts sur la terre et se comporte comme une mégère. Je vous avoue que ces derniers jours, je me suis demandé s’il n’y avait pas des mauvais sorts dans l’air, jetés par des « Marie mémère » d’un peu partout…


Ressentez-vous comme moi, de drôles d’énergies, un peu lourdes et énergivores, vous assommant dès le levé et vous accompagnant tout au long de votre sainte journée ? Et pour alourdir davantage, rajoutez un soupçon de poudre de colère noire et poussière de mesquinerie. Mais que se passe-t-il en ce moment ? Est-ce que le monde d’en haut nous teste ? Si je fais le bilan de ces 10 dernières années, il me semble que la réalité est difficile à vivre, et plus on avance, plus cela s’intensifie. Je ne vous énumère pas les évènements délicats que nous vivons en cascade (de manière universelle) ces derniers temps. Ces évènements qui entretiennent une anxiété palpable, voir un syndrome anxieux chronique et des dépressions en veux-tu en voilà. Je vous fais un dessin ? On se calfeutre chez soi, de peur de choper un vilain virus. On compte et recompte nos petits sous pour savoir si on va passer l’hiver au chaud ou bien si on doit investir dans des pelotes de laine et nous confectionner pulls et chaussettes à l’ancienne. Penser aux fêtes de fin d’années nous angoisse, aux vues des dépenses qu’elles génèrent. Aller au restaurant, ou partir aux skis ? Vous n’y pensez pas ! On risquerait de croire que j’ai les moyens, que ce qui se passe dans le monde ne me concerne pas, que je n’ai aucune compassion pour les gens qui souffrent. Parce qu’il faut être honnête, on veut tous appartenir à cette communauté d’anxieux. On revendique à qui veut l’entendre, sa propre misère, on veut gémir avec le collectif.

Tout le monde veut prouver à son prochain qu’il est à plaindre. Que tu sois fortuné ou pas, tu te plains. Les raisons ne sont pas similaires, et les discours aux antipodes l’un de l’autre, mais chacun tient à sa « misère ». Dans cette perspective, difficile d’appliquer les concepts de pensées positives et de bienveillance avec son prochain. Non, notre cerveau reptilien, celui qui assure notre survie, prend le relais au détriment du cerveau limbique qui gère nos émotions. On se met en mode défense, voire attaque parce qu’on n’arrive plus à se laisser traverser simplement par la vie, par nos émotions… On dresse un bouclier devant nous avant même de savoir si la personne qui nous approche est une personne de bonnes intentions. On critique avant même de vérifier l’information. Personnellement, je ressens de l’agressivité gratuite partout. Que ce soit sur la route (les gens trouvent sans doute que vous conduisez mal ou pas assez vite), dans les magasins (où les vendeuses ont oublié comment sourire et soupirent à la moindre demande de conseil), dans les commentaires sur le net (pourquoi mettre autant de points d’exclamations et d’émoticônes rouges de colère dans 3 phrases ?), dans les relations humaines en général (les gens prennent tout personnellement et en font une histoire d’état). Bref, telle une boule de neige, l’agressivité attire l’agressivité et Marie mémère se marre sur son ballet en voyant les dégâts. Ou alors, cette vilaine sorcière n’y est pour rien, et c’est moi qui vois de l’agressivité partout. Et si je changeais mon regard ? Et si je le forçais à regarder la beauté de chaque chose au quotidien ? Et si je faisais un pied de nez à cette mégère qui est en chacun de nous ?


Je suis d’accord, il est bien plus simple pour notre cervelle de continuer à maugréer sur tout plutôt que de s’émerveiller à nouveau pour de petites choses qui semblent anodines. Et si je reprenais mon regard d’enfant ? Celui qui pouvait s’extasier devant une libellule, un papillon, un arc-en-ciel. Cet enfant qui souriait à l’idée de recevoir un bonbon ou une surprise pour ses bonnes notes. Celui-là même qui s’amusait avec de la ficelle et des morceaux de bois. Celui à qui tout était possible par la rêverie et l’imaginaire. Vous sentez ces petits frissons dès que vous vous remémorez vos souvenirs d’enfants ? Où sont passés ce joyeux garçon ou cette amusante petite fille? Chaque adulte renferme au plus profond, cet enfant intérieur qui ne cherche qu’à lui rendre service, le distraire et le faire sourire à nouveau. Prenez le temps de parsemer le monde de poudre de joie à l’inverse de poudre de poussière noire de Marie mémère. Voyez-en l’autre, son propre enfant intérieur. Soyez dans la compassion plutôt que le jugement. Ayez l’esprit critique plutôt qu’être dans la critique. Soyez septique et vérifiez les informations par vous-même. Ne cédez pas aux ragotages vétilleux, ou aux mesquineries vindicatives… Ce n’est pas bon pour votre petit cœur. Au contraire, soyez créatif, joyeux, pétillant, souriant, généreux, avenant, avec vous en premier, et avec votre entourage. Apprenez à vous choyer et à vous louanger. Si votre discours intérieur change, votre rapport aux autres change. N’oublions pas que notre monde intérieur est une fractale du monde extérieur. Si votre cervelle se remplit de petites satisfactions tout au long de la journée, il n’y aura plus de place pour les idées sombres et mesquines. Et puis c’est physiologique, et prouvé. L’attitude positive active la sécrétion d’une panoplie d’hormones du bien-être et du bonheur. On peut citer la sérotonine, la dopamine, l’ocytocine et l’endorphine. Votre santé s’améliore ainsi que la qualité de votre sommeil (fini les insomnies et ruminations), votre peau se détend, votre corps est plus souple et léger, vos idées claires et créatives, votre énergie monte en flèche… En gros, petits efforts et grande conséquence. C’est l’effet papillon… Tiens encore, lui.


Et vous 😉? Vous commencez quand ?


(Société privée de coaching et thérapies brèves – Consultations en cabinet et en entreprise-Formations en présentiel ou en ligne - conseils et Accompagnement personnalisé)

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